16 JAN. 1985 - Plainte AR. au Procureur VALENCE / ULRIC 

 J'ai l'honneur de porter à votre connaissance les faits suivants :

Mon chien m'ayant mordu, était sous contrôle vétérinaire du docteur BARBANSSON, pour savoir s'il faillait le piquer. Je l'ai donc mis en pension avec son accord dans un chenil à St Gervais s/Roubion. Le docteur ayant fait les 2 premières visites qui étaient satisfaisantes et étant un homme très consciencieux, était d'accord pour que l'on reprenne le chien. Il était en congé de fin de semaine et j'avais rendez-vous le lundi à 18 heure à la clinique.

En date du 14/01/85 j'ai déposé plainte entre les mains de la Brigade de Gendarmerie de Marsanne. Il s'avère que je n'ai pas pu pour l'instant récupérer le corps de mon chien alors que le Dr Barbansson et le Dr Souveton avaient signés des certificats de bonne santé.

N'ayant pas donné ordre d'abattre mon chien, puisque j'avais pris rendez-vous avec le Dr Barbansson aux fins de faire dresser le dernier acte de bonne santé.

je dépose donc plainte contre X .

En outre, je vous demande Mr le procureur de vouloir bien me permettre de faire effectuer des analyses sur le corps du chien auprès de l'Institut Pasteur à Lyon, car le corps de mon chien se trouve en congélateur du Dr Souveton qui garde sur les ordres de la Gendarmerie de Montélimar, le corps du dit chien.

En attente, je reste Mr le Procureur à votre entière disposition,

BEGUIN

17 JAN. 1985 - Lettre à Barbançon - Vétérinaire / ULRIC mon chien dobermann 

  Nous vous demandons de bien vouloir faire en sorte que le cadavre de mon chien ne soit pas expédié à l'équarrissage ou détruit, car nous attendons du procureur de la république l'autorisation de le récupérer.

Avec mes remerciements,

Nous vous prions de croire, Monsieur le Docteur BARBANSSON, nos sincères salutations.

Mr. et Mme. BEGUIN Yves